La vie des gens Imprimer

 

Un érudit

Feu Urbain GIBERT était un personnage de la région et surtout l'instituteur du village avec son épouse. Sa gentillesse sans égale et son savoir encyclopédique ont marqué de nombreuses générations de lauraguelois. Auteur de nombreux fascicules historiques sur le village, il a contribué par ses recherches à mieux faire connaître nos racines et notre patrimoine.
Aujourd'hui, la rue des écoles porte très légitimement son nom.

 

Noces d’Or fêtées dignement

Le samedi 30 avril 2011, la salle du conseil de la mairie était bien garnie pour assister à une cérémonie exceptionnelle = la célébration solennelle des noces d'or de Colette et Georges DANO, qui habitent Lauraguel depuis 27 ans ; ils fêtaient en effet leur demi-siècle de vie commune entourés de leur famille, de leurs amis et de leurs voisins.

Ils se sont présentés devant Monsieur le Maire pour s'engager symboliquement pour un nouveau contrat. Le premier Magistrat de notre village leur a souhaité dans un discours bien senti, entre humour et émotion, 50 ans supplémentaires de vie commune. Un diplôme leur a été remis en guise d'acte de continuité de mariage. Nos vœux les plus chaleureux les accompagnent.

 


Disparition du doyen du village, un héros de guerre ordinaire.

 

 

Il avait 96 ans et quelques mois ; c’était le doyen du village. Il nous a quittés le 4 août 2011. Natif du village il était un viticulteur réputé pour son art de la greffe de la vigne. Mais le jour de ses obsèques la plupart de nos concitoyens ont découvert l’autre facette du personnage : un combattant courageux de la seconde guerre mondiale qui n’en parlait que rarement ; un héros ordinaire en somme comme il y en eut tant et grâce auxquels nous vivons aujourd’hui en paix et en liberté.

Les drapeaux des anciens combattants et de la Légion d ‘Honneur présents pour le dernier hommage rendu à Simon BOUSQUET, car c’est de lui qu’il s’agit, laissaient penser à la foule présente que le défunt avait écrit quelques pages glorieuses au service de notre pays.

Sa vie durant la guerre a été retracée de manière émouvante par sa famille. Fait prisonnier en juin 40 dans la poche de Dunkerque en protégeant l’embarquement des troupes britanniques, il avait auparavant échappé miraculeusement à la mort, une balle ennemie lui ayant frôlé le visage.

Durant sa détention prés de Dusseldorf, il sabote l’industrie militaire allemande puis s’évade. Repris il sera alors déporté au camp de Rawa Ruska (aujourd’hui en Ukraine). Le stalag 325 Rawa-Ruska était le camp de déportation militaire le plus loin à l’est, réservé aux récidivistes de l'évasion et du sabotage. Les conditions de vie à Rawa Ruska étaient dures, très dures, inhumaines : il fallait survivre avec un seul point d‘eau à partager par plusieurs milliers de prisonniers et de la nourriture avariée; à tel point que Churchill avait surnommé ce sinistre endroit « le camp de la goutte d‘eau et de la mort lente ». Simon réussira à s’en évader en novembre 1943 en prenant d’énormes risques. Il parviendra après un périple digne d’un roman de guerre à rejoindre la zone libre puis son village natal. Mais il ne restera pas les bras croisés, et, malgré une grave affection pulmonaire séquelle de sa déportation, il rejoindra la Résistance au maquis du secteur K et du terrain de parachutage « Tunnel » sur le plateau de Sault dans les Pyrénées audoises.

Ces faits d’armes lui ont valu de nombreuses et prestigieuses décorations parmi lesquelles, nous citerons la médaille militaire, la médaille de la résistance, la croix de guerre 39/45, la médaille des évadés, la croix de combattant volontaire 39/45 et la Croix de chevalier de la légion d’honneur décernée en 1985 au titre d’interné-résistant.

Ceux qui l’ont accompagné à sa dernière demeure et qui ont écouté attentivement l’éloge funèbre ont sans nul doute pensé avec fierté en le quittant : « repose en paix Simon, notre héros méconnu».

 







Porte Drapeau

Francis MOUGNIBAS, 71 ans, viticulteur en retraite, est le porte drapeau des anciens combattants et, à ce titre, il participe aux cérémonies officielles, notamment au monument aux morts. Passionné d'histoires du village, il a repris le sillon tracé par M. Urbain GIBERT. Après avoir écrit le premier tome d'un ouvrage intitulé "Lauraguel, notre village", Francis MOUGNIBAS s'apprête à publier avec l'appui de la commune le second tome début 2011.

 

 

 

Anniversaires de mariage dignement fêtés

samedi 25 octobre 2008 après midi l'association des Optimistes et la municipalité avaient organisé un goûter animé par une chanteuse dynamique fredonnant des hansons anciennes pour fêter les noces de platine et les noces d'or de trois couples de lauraguel :

- Alphonsine et Simon BOUSQUET, 70 ans de mariage, noces de platine.

- Janine et Robert LAURES, 50 ans de mariage, noces d'or.

- Juliette et Roger PERPERE, 50 ans de mariage, noces d'or.

Un diplôme marquant cette date importante leur a été remis.


La mémoire du village préservée

Si le « devoir de mémoire » est rappelé à nos jeunes pour les faits qui ont permis de construire notre pays, d’assoir nos valeurs et de tisser notre histoire, il est également une mémoire qui est tout aussi essentielle : celle de notre village.

Francis MOUGNIBAS s’est depuis longtemps attelé à la tâche : il a patiemment compulsé des montagnes d’archives, lu et écouté ; puis il a pris sa plume pour consigner sur cinq cahiers la petite histoire de Lauraguel qui s’inscrit dans la grande Histoire de la France.

Notre écrivain local, amoureux du passé mais féru du présent, vient de mettre tout cet important travail sur ordinateur à l’aide d’un logiciel adapté. Ainsi le premier tome de « Lauraguel notre village » (306 pages illustrées) vient d’être achevé.

Il est consultable à la bibliothèque municipale par tout habitant intéressé ; il peut également être acheté pour une somme modique qui sera affectée aux écoles (par don de l’auteur).